VRAI OU FAKE : thérapies alternatives, éco-villages, sectes… le rôle de la Miviludes
En 2021, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) a reçu 4 021 signalements, soit +33 % par rapport à 2020. L’explication principale de cette augmentation est l’épidémie de Covid. "La crise sanitaire, inédite par son ampleur, a favorisé l’émergence de nouvelles mouvances et d’individus souhaitant tirer profit des personnes isolées, malades ou en perte de repères", indique l’institution. Parmi les nouvelles mouvances, il y a l’essor des thérapies alternatives.
Les écovillages dans le viseur
Le rapport pointe du doigt Thierry Casasnovas, qui a fait l’objet de 54 saisines en 2021. Le naturopathe, déjà visé par une information judiciaire pour exercice illégal de la profession de médecin ou abus de faiblesse, est un adepte du jeûne et des jus de légumes crus pour soigner des maladies, dont les cancers. Le rapport cible également les écovillages, des lieux de vie communautaire et autarcique pouvant présenter des risques sectaires. Par exemple, One nation a été l’objet de dix signalements en 2021. Le mouvement invite à créer des communautés en dehors de toute règle étatique. Enfin, il y a aussi les mouvements sectaires déjà connus comme les témoins de Jéhovah, la scientologie ou la Famille, une communauté sectaire vivant en autarcie au centre de Paris.
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