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Un ado arrêté pour avoir braqué un laser sur des avions

Il est soupçonné d'avoir pointer des avions qui préparaient leur atterrissage à l'aéroport de Toulouse-Blagnac (Haute-Garonne).

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un Airbus A350 atterrit à l'aéroport de Toulouse-Blagnac (Haute-Garonne), le 14 juin 2013. (ERIC CABANIS / AFP)

Il risque une forte amende et même une peine de prison. Un adolescent de 15 ans a été interpellé samedi 12 octobre pour avoir braqué un rayon laser sur des avions préparant leur atterrissage à Toulouse-Blagnac (Haute-Garonne), indique une source judiciaire, lundi. Repéré et arrêté samedi soir, le jeune Toulousain a été entendu par la Gendarmerie du transport aérien (GTA) avant d'être remis à ses parents.

Le parquet doit décider de la suite judiciaire à donner à cette affaire après avoir déterminé "les caractéristiques de l'arme et les conditions dans lesquelles le garçon est entré en sa possession", a déclaré le procureur de la République de Toulouse. "On prend ces affaires très au sérieux pour éviter qu'elles se développent", a poursuivi le magistrat.

Air France et EasyJet ont porté plainte

Samedi à Toulouse, deux pilotes de compagnies différentes ont successivement signalé qu'ils ont été visés par un rayon laser vert, susceptible de brûler la rétine et particulièrement dangereux pour un pilote en phase d'atterrissage. Ils ont localisé l'origine du rayon à Bellefontaine, dans le quartier sensible du Mirail. La police toulousaine saisie par la GTA a dépêché sur place une équipe de la Brigade anticriminalité (BAC). Cette dernière a fini par repérer l'adolescent qui pointait un laser vert en direction du ciel au pied d'un des grands immeubles du quartier, précise la police. Les compagnies Air France et EasyJet ont déposé plainte, rapporte le quotidien régional La Dépêche du Midi.

Depuis le 1er juillet, la loi punit l'achat, la détention ou l'utilisation des lasers de classe III de six mois d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende. Non homologués en France, ces appareils qui ont une portée de plusieurs kilomètres sont disponibles pour quelques dizaines d'euros sur internet.

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