Un abaissement du quotient familial ?
Le gouvernement a donc tranché. C'est par une augmentation d'impôt que sera comble le déficit de la branche familiale de la Sécurité sociale. Une hausse d'impôt qui va toucher 10 à 15% des familles les plus aisées. Les allocations, elles, ne bougeront pas.
Visite matinale dans un jardin d'enfants pour le Premier ministre, mais les parents subissent un nouveau tour de vis fiscal. La cible : les familles les plus riches, sans toucher aux allocations mais plutôt au quotient familial pour financer la Sécu.
Le financement doit se faire sur la base de la justice, de la solidarité. Le gouvernement a donc choisi de faire appel aux plus aisés.
Le quotient familial : une éxonération d'impôts dès le premier enfant. Son plafond va passer de 2.000 E max. par enfant à 1.500 E. 1,3 million de ménages sont concernés, soit 12% des ménages avec enfants. Verront leurs impôts augmenter : les couples avec un enfant à partir de 5370 E de revenus mensuels, ceux avec 2 enfants à partir de 6820 E, etc. Pour les plus riches, le gouvernement prévoit aussi de diminuer le montant du congé parental ou de la prestation d'accueil du jeune enfant. Certaines aides aux familles modestes sont augmentées. Le but : économiser 1,7 milliard d'euros par an. En contrepartie, 275 000 nouvelles places de garde sont créées, dans les crèches, les écoles et chez les assistantes maternelles.
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