Tourisme : guerre des palaces
Pour rester dans la course, ils sont obliges de faire peau neuve.
C'est l'un des derniers nés de l'hôtellerie de luxe parisienne. Le Shangri-La s'est fait un nom avec des arguments de choc. Bienvenue dans la plus belle suite du palace avec vue imprenable sur Paris.
Notre clientèle apprécie une vue panoramique depuis Montmartre jusqu'au Trocadéro, la Tour Effel et la Seine.
100 m2 de terrasse, un appartement de 120 m2. Partout l'hyper luxe, jusque dans la salle de bains.
Le sol chauffant, la télévision intégrée dans le miroir.
Pour ce luxe, comptez 20 000 euros la nuit. L'an dernier l'hôtel affichait un taux d'occupation de 80 %.
Mes amis m'ont demandé comment c'était, j'y suis traité comme un membre de la fmaille.
Même succès pour le Mandarin oriental et le Royal Monceau ouverts depuis moins de 3 ans. A Paris, entre nouveaux et anciens hôtels de luxe, c'est la guerre. Tous se situent dans le même périmètre. Pour les palaces centenaires, il faut adopter les nouveaux standards Quitte à fermer plusieurs années. A l'automne prochain, au tour du Plaza Athénée de fermer. 7 mois de travaux après l'achat de nouveaux bâtiments.
Ce bel hôtel particulier fait partie de nos nouvelles acquisitions. Cela va nous permettre de faire des suites typiquement parisiennes. C'est une opportunité magique pour l'hôtel, surtout à une époque où les pays émergents comme l'Inde ou la Chine arrivent.
Ces investissements sont-ils rentables ? Oui, selon cet expert. Le Ritz compte vite amortir les 140 millions d'euros investis.
La récupération sera faite sur les 8 à 10 ans par la fidélisation de la clientèle, et une amélioration des marges. Cet hôtel rénove sera plus facile à exploiter.
Cette course a l'hyperluxe n'a pas fini d'attirer les investisseurs. Ce Beni Soula qatari ouvrira ses portes près de l'Arc de Triomphe avant la fin de l'année.
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