Violences faites aux femmes : "Il n’y a pas de vraie ou fausse agression, il n’y a que des agressions", rappelle l'avocate Violaine de Filippis
Quelle ambiance au sein du cortège parisien contre les violences faites aux femmes, durant l’après-midi du samedi 25 novembre ? "De nombreuses militantes, malheureusement pas assez d’hommes", observe Violaine de Filippis, avocate et porte-parole du collectif Osez le féminisme, qui tient à rappeler que l’égalité est "le combat de toutes et de tous". L’avocate déplore également "l’absence de changement de mentalité". "Finalement, il y a toujours une certaine forme de difficulté à mettre des images sur ce que sont les agressions, concrètement", explique Violaine de Filippis.
Pas de "vraie ou fausse agression"
"Il n’y a pas de vraie ou fausse agression, il n’y a que des agressions", ajoute l’avocate. "Quelqu’un qui vole une fois un objet, c’est un voleur sur l’infraction qu’il vient de commettre. Quelqu’un qui met une gifle une fois à une femme, même s’il n’a pas perpétré cette agression plusieurs fois sur plusieurs femmes. En droit, la gravité d’infraction s’apprécie après. En aucun cas, elle doit venir s’immiscer dans l’appréciation de la matérialité", conclut Violaine de Filippis.
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