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Vidéo Violences faites aux femmes : l'année 2023 "est absolument dramatique pour les femmes, dénonce la co-fondatrice de l'Observatoire des violences sexuelles en politique

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Violences faites aux femmes :  2023, "encore une année où on se serait mieux portées sans les hommes", estime la co-fondatrice de l’Observatoire des violences sexuelles en politique
Violences faites aux femmes : 2023, "encore une année où on se serait mieux portées sans les hommes", estime la co-fondatrice de l’Observatoire des violences sexuelles en politique Violences faites aux femmes : 2023, "encore une année où on se serait mieux portées sans les hommes", estime la co-fondatrice de l’Observatoire des violences sexuelles en politique (France info)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Mathilde Viot, co-fondatrice de l'Observatoire des violences sexuelles en politique, était l'invitée de franceinfo, samedi 25 novembre, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Des manifestations ont lieu partout dans le monde, samedi 25 novembre, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. L'occasion aussi d'un bilan de l'année 2023. "Je pense qu'on peut décemment dire que c'est encore une année où on se serait mieux portées sans les hommes", observe sur franceinfo Mathilde Viot, co-fondatrice de l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. "Cette année est absolument dramatique pour les femmes, dénonce-t-elle. On a vu la situation en Iran, qui a été absolument catastrophique, réprimée dans le sang. La liberté des femmes n'existe toujours pas en Afghanistan [...] On voit les conséquences de la guerre menée par Vladimir Poutine sur les Ukrainiennes…", énumère-t-elle. 

Le "pouvoir mortifère" des hommes

"Il est vraiment fondamental qu'on arrive à percevoir que le pouvoir des hommes est un pouvoir mortifère, quand il est utilisé à des fins de démonstration de virilité, comme c'est le cas partout dans le monde", ajoute par ailleurs Mathilde Viot. "À l'heure du changement climatique, on ne devrait pas être en train de faire des démonstrations de virilité par la force. Il y a un réel problème avec la façon avec laquelle on considère que le pouvoir ne doit s'exercer qu'avec cette bêtise crasse qui gouverne le monde, et dont les femmes sont les premières victimes partout", dit encore Mathilde Viot.

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