Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo GHB : "Mes souvenirs s'arrêtent là et il est 1h15 du matin"

Publié
Durée de la vidéo : 4 min
VIDEO. GHB : "Mes souvenirs s'arrêtent là et il est 1h15 du matin"
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

À 1h15, un garçon lui sert un verre dans un club. Black-out. Quelques heures plus tard, Margaux se réveille à l'hôpital...

Ça se passe dans la nuit du 5 au 6 novembre dans une boîte de nuit à Lille. Margaux, 19 ans, se réveille à l'hôpital en "black-out total" après avoir été probablement droguée au GHB. Son dernier souvenir remonte à son dernier verre dans un bar. "Il est 1h15 du matin, la prochaine fois que j'ouvrirai les yeux et que j'aurai conscience, c'est à l'hôpital, aux urgences", témoigne Margaux.

Le pire évité ?

Lorsque Margaux récupère ses affaires à l'hôpital, elle constate que son sac à main est vide : "Plus de téléphone, plus de carte bancaire, plus de carte d'identité, plus rien du tout dedans." Selon elle, le pire a été évité : deux personnes présentes sur place l'ont prise en charge et lui ont raconté au téléphone avoir empêché celui qui l'a droguée et volée de la ramener chez lui. 

"J'avais zéro preuve"

Lors de son passage aux urgences, Margaux confie ne pas avoir été dépistée au GHB. "Ça a été des tests contre le cannabis, contre l'ecstasy, contre les amphétamines, il y avait une liste de 5 ou 6 drogues, mais il n'y avait pas GHB, même pas de LSD, enfin les trucs en poudre qu'on peut glisser dans du liquide, rien de tout ça", déplore-t-elle. La plainte de Margaux n'a ainsi pas pu aboutir, faute de preuves.

Margaux a voulu raconter son histoire et poser un visage sur ce qu'elle a vécu. "Il n'y avait pas beaucoup de monde qui osait en parler, parce qu'il y en a qui ont peur des représailles", explique-t-elle. Outre cela, en extériorisant ce qu'elle a vécu, elle y voit une façon de se guérir.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.