Des centaines de pancartes étaient dressées comme un mur dans les rues de Paris, samedi 20 novembre. Une manifestation contre les violences faites aux femmes a eu lieu dans la capitale, ainsi que dans d’autres villes en France. Des manifestantes sont venues dénoncer les agressions qu’elles vivent au quotidien. "Dans le cadre du travail, on a des remarques sexistes, c’est très courant. On nous interrompt lors des réunions", ajoute une d’entre elles. Les organisateurs annoncent que les rassemblements ont réuni 50 000 personnes. Elles étaient 18 000 selon la police, moitié moins que deux ans auparavant. Des revendications fortesLes associations estiment que l’État n’engage pas assez de moyens dans cette cause. 360 millions d’euros sont dépensés chaque année, mais elles réclament le triple. Certaines proposent également des mesures de prévention dès l’adolescence. "Par exemple, nous demandons qu’il y ait la mise en place d’un brevet d’éducation à la non-violence au collège et au lycée, comme sur le modèle de la sécurité routière", explique Marylie Breuil, membre du collectif #NousToutes.