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Vidéo Des témoignages de victimes de cyberharcèlement projetés sur l'Assemblée nationale

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Pour que le gouvernement agisse contre le cyberharcèlement, le collectif féministe #NousToutes a projeté des témoignages de victimes sur l'Assemblée nationale. Brut y était.
VIDEO. Des témoignages de victimes de cyberharcèlement projetés sur l'Assemblée nationale Pour que le gouvernement agisse contre le cyberharcèlement, le collectif féministe #NousToutes a projeté des témoignages de victimes sur l'Assemblée nationale. Brut y était. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Pour que le gouvernement agisse contre le cyberharcèlement, le collectif féministe #NousToutes a projeté des témoignages de victimes sur l'Assemblée nationale. Brut y était.

"Peur et angoisse à la sonnerie de mon propre téléphone", "Je ne voulais plus rentrer seule en bus"... Ce sont quelques uns des témoignages de victimes de cyberharcèlement que le collectif féministe #NousToutes a projetés sur l'Assemblée nationale. "Il faut prendre des mesures pour que ça cesse", estime Marylie, membre du collectif. "Les cyberviolences, à caractère sexiste et sexuel, ont les mêmes conséquences que les violences de la vie quotidienne", ajoute-t-elle.

Des conséquences dramatiques

Selon une enquête de l'ONG Plan International, 58 % des filles de 15 à 25 ans ont déjà été victimes de harcèlement ou d'insultes sur les réseaux sociaux. Marylie rapporte que des personnes ont même été cambriolées par leur cyberharceleur, ont dû changer de travail ou même déménager. Et dans les cas les plus graves, il y a des personnes qui mettent fin à leurs jours, comme l'explique la membre de #NousToutes.

Selon elle, il est indispensable que les politiques prennent conscience du problème et des conséquences de ce fléau. "On a des personnes qui viennent nous témoigner et qui disent : "Je ne peux plus sortir de chez moi, je ne peux plus aller dans mon centre-ville parce que j’ai trop peur de croiser mes cyberharceleurs, je ne peux plus aller à la fac, je ne peux plus aller au lycée", souffle Marylie.

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