Kenya : le meurtre de Rebecca Cheptegei, un féminicide loin d’être un cas isolé

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Kenya :  R.Cheptegei, un féminicide loin d’être un cas isolé
Article rédigé par franceinfo - R. Dussenne, N. Jauson
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Rebecca Cheptegei a succombé aux brûlures infligées par son compagnon. Le Kenya tout entier pleure la marathonienne. Ce drame est loin d’être un cas isolé.

C’est une affaire qui émeut un pays tout entier. Rebecca Cheptegei, 44ème du marathon aux Jeux olympiques de Paris, a succombé à ses blessures après avoir été brûlée à plus de 80% par un homme identifié comme son compagnon. L’homme l’a d’abord arrosée d’essence avant d’y mettre le feu. "Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour la sauver", a déclaré le docteur Kimani Mbugua, médecin en charge de l’unité de soins intensifs.

Sa mort ravive le débat sur les violences conjugales

"Le mois dernier, elle participait aux JO de Paris, et moins d’un mois plus tard, on apprend qu’elle est morte. Elle devait participer au marathon de New York  (États-Unis) en novembre", raconte avec émotion l'athlète kényan, Felix Kipkemoi. Cette affaire intervient alors que le monde de l’athlétisme a connu plusieurs féminicides au Kenya. En octobre 2021, Agnès Tirop, double médaillée de bronze aux championnats du monde, avait été retrouvée morte, poignardée à son domicile. L'année dernière, dans le pays, 152 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint.

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