Harcèlement et agressions sexuels : des arrêts de bus sur demande seront expérimentés en Ile-de-France
La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR), a évoqué la possibilité de descendre des bus entre deux arrêts, la nuit, lors du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro", dimanche 21 janvier. L'expérimentation commencera sur environ dix lignes.
L'expérimentation débutera au mois de février. La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR), a annoncé dimanche 21 janvier la mise en place prochaine d'arrêts de bus sur demande entre deux stations. Cette mesure vise à lutter contre le harcèlement de rue et les violences sexuelles dont les femmes peuvent être victimes en rentrant chez elles.
"Il y a quelque chose de très spécifique qui m'a été demandé par les femmes, et notamment dans les quartiers populaires d'Ile-de-France : la possibilité par expérimentation d'arrêter les bus à la demande, la nuit, entre deux stations", a déclaré Valérie Pécresse, lors du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro".
Une mesure testée sur "une dizaine de lignes"
L'expérimentation sera lancée le mois prochain sur "une dizaine de lignes" de bus de la grande couronne francilienne, a précisé l'entourage de Valérie Pécresse à l'AFP. Ces arrêts pourront être demandés "par les femmes ou les hommes", afin de raccourcir le parcours entre l'arrêt de bus et leur domicile, a déclaré la présidente de la région Ile-de-France.
"L'intérêt, c'est d'éviter ces agressions qui ont lieu sur le chemin du retour", a ajouté Valérie Pécresse. L'ancienne ministre souhaiterait, à terme, que le dispositif se généralise, si "l'expérimentation est concluante" et "ne se traduit pas par une gêne systématique du conducteur".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.