Violences contre les élus : Richard Ferrand souhaite que les collectivités et institutions "puissent se porter parties civiles aux côtés des victimes"
Selon le président de l'Assemblée nationale, près de 2 000 plaintes ont été enregistrées au sein de la Chambre basse.
Interrogé sur les violences contre les élus qui se multiplient, le président de l'Assemblée nationale souhaite jeudi 27 janvier sur France Inter que les collectivités et institutions "puissent se porter parties civiles devant les juridictions aux côtés des victimes individuelles". Richard Ferrand estime qu'aujourd’hui la loi est muette sur ce sujet". Il souhaite étendre cette proposition "aux conjoints et aux enfants des élus, qui quelque fois sont malmenés à l'école parce qu'un permis de construire a été refusé, etc."
Pour Richard Ferrand, "ce que ça changerait c'est d'indiquer que les institutions, les collectivités, tout ce qui cimente notre vie démocratique sera toujours au côté des élus que l'on pourrait menacer". Le président de l'Assemblée nationale indique que "plus 2 000 plaintes ont été enregistrées à l'Assemblée nationale et cela concerne 540 députés, c'est-à-dire presque tous et de tous les bancs".
Sur les causes qui sont à l'origine de la hausse des violences contre les élus, Richard Ferrand a "le sentiment (...) qu'au fur et à mesure du temps il y a sans doute eu collectivement un abandon d'un certain nombre de marques de respect à l'égard de ceux qui détiennent une certaine autorité ou de ceux qui représentent les Français. La violence est intolérable même quand c'est pour d'autres que pour des élus."
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