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Vin : les vendanges 2014 s'annoncent bonnes

La filière viticole s'attend à une récolte en hausse cette année, après deux années calamiteuses. Grâce à la météo, 2014 devrait être un bon millésime.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Après deux très mauvaises années, la récolte devrait être bonne en 2014 © MAXPPP)

 Malgré la sécheressee et les averses de grêle qui ont abimé certaines vignes, la filière viticole française s'attend une récolte en hausse cette année. En 2012 et 2013, les vendanges avaient été particulièrement mauvaises.

"Après deux années de récoles excessivement basses, on revient à quelque chose de plus normal ", s'est réjoui Jérôme Despey, président de la branche vins de l'établissement public FranceAgriMer en conférence de presse ce vendredi à Montreuil.

Un bon millésime en prévision

Ainsi, FranceAgriMer a prévu, en se basant sur des informations recueillies auprès des vignerons français, que 45,5 millions d'hectolitres de vin devraient pouvoir être produits grâce au raisin récolté dans les prochaines semaines. Ce chiffre est inférieur à l'estimation établie par le ministère de l'Agriculture fin juillet (il prévoyait 46,4 millions d'hectolitres), et il n'est pas définitif. Les vendanges ont à peine commencé dans certaines régions comme le Languedoc-Roussillon, et elles s'étaleront jusqu'en octobre : les aléas climatiques ont encore le temps de modifier les projections.

Si les vendanges devraient être mauvaises en Languedoc-Roussillon en raison de la grêle, la météo moyenne de cet été est plutôt une bonne nouvelle pour le reste des vignes. Des nuits fraîches, de l'humidité et des températures normales en journée sont en effet "plutôt favorables au secteur viticole en terme de maturité des raisins et de leur qualité ", comme l'explique Jérôme Despey, qui s'attend à un bon cru 2014.

Sans événement climatique violent, "on devrait avoir un très bon millésime", selon Jérôme Despey.

La France pourra se repositionner sur les marchés internationaux

En 2013, la production s'était chiffrée à 42,3 millions d'hectolitres, alors que la moyenne entre 2009 et 2013 était de 45,6 millions. Une bonne récolte permettra "de se repositionner en termes de compétitivité sur les marchés " internationaux, estime Jérôme Despey.

La place de la France sur le marché mondial du vin a reculé ces dernières années, en particulier chez ses clients traditionnels (Allemagne, Royaume-Uni et Etats-Unis), mais elle s'est maintenue en Chine.

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