Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo ZAD, violences policières : manifestations tendues à Toulouse et à Nantes

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
ZAD, violences policières : manifestations tendues à Toulouse et à Nantes (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Des heurts ont éclaté autour de 16 heures dans les deux villes. Au total, 25 personnes ont été interpellées. 

Les deux mobilisations ont dégénéré en heurts avec les forces de l'ordre. Vingt cinq personnes ont été interpellées en marge de deux manifestations qui ont eu lieu samedi 21 février à Nantes et à Toulouse, contre les violences policières et pour les "zones à défendre" (ZAD). La manifestation de Nantes a rassemblé un millier de personnes ; celle de Toulouse près de 500 personnes, selon la police.

"Les services de police ont procédé à 10 interpellations à Nantes, 15 à Toulouse", a annoncé en soirée le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. "Les investigations en cours et à venir permettront d'identifier les auteurs de ces violences inadmissibles et de les déférer à la justice", a-t-il dit.

Treize policiers et deux manifestants blessés à Nantes

À Nantes, les manifestants ont défilé derrière une banderole "Contre les violences policières, sociales, économiques... Résistance", dès 14 heures. La tension est montée d'un cran peu avant 16 heures, quand des manifestants cagoulés ont lancé des pierres vers les forces de l'ordre, qui ont répliqué avec des canons à eau pour tenter de les disperser.

Au total, selon Bernard Cazeneuve, "13 policiers et gendarmes ont été blessés à Nantes, dont un policier, plus sérieusement atteint, souffre d'une fracture de côte". Selon le police, deux manifestants ont été blessés à Nantes. Des dégâts ont été constatés dans la ville, avec notamment des abris bus détruits, de la voirie dégradée et des poubelles incendiées.

D'importantes dégradations dans le centre-ville de Toulouse

À Toulouse, une manifestation en soutien aux "zones à défendre" (ZAD) et en mémoire de Rémi Fraisse, jeune écologiste tué sur le site du barrage de Sivens, a eu lieu au même moment contre "l'agriculture intensive et le monde des bétonneurs". Là aussi, la situation a dégénéré à partir de 16 heures et les forces de l'ordre ont répliqué aux jets de peinture des manifestants par des gaz lacrymogènes. Des casseurs ont aussi commencé à sévir. "A Toulouse, 3 policiers ont été touchés, heureusement sans gravité", a précisé Bernard Cazeneuve. 

Au moins deux vitrines ont été entièrement détruites. Les casseurs étaient "une cinquantaine, masqués contre les lacrymogènes, ils avaient l'intention de casser, avec des masses, des marteaux, des galets", a affirmé le vice-président des commerçants du quartier où ont eu lieu ces dégradations, Laurent Lopez. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.