Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Plutôt que subir les embouteillages, un Munichois préfère aller au travail à la nage

Equipé d'un paquetage étanche et de sandales, Benjamin David pique régulièrement une tête dans l'Isar, la rivière qui coule dans la capitale bavaroise. Un mode de transport bien plus relaxant que la voiture ou le bus, selon lui.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Benjamin David se rend au travail à la nage dans l'Isar, le 28 juin 2017 à Munich (Allemagne). (ALEXANDER HEINL / DPA / AFP)

Pour se rendre au travail, Benjamin David n'a pas besoin d'attendre le bus, ni de s'enfermer dans sa voiture. Cet Allemand pique en effet une tête dans l'Isar, la rivière qui coule à Munich, et parcourt deux kilomètres. "Le trafic est vraiment dense sur la route qui longe la rivière, explique cet homme à la BBC (en anglais), dans un reportage diffusé lundi 24 juillet. Quand je nage, je vais plus vite et je suis plus relaxé".

Des sandales et un paquetage étanche

Un designer suisse lui a conçu un paquetage étanche, afin d'y glisser ses affaires et d'y poser la tête pour flotter. Benjamin David ne se sépare de ses sandales, car il craint le verre et les vieilles bicyclettes, parfois abandonnées dans l'eau. Et surtout, il vérifie le niveau de l'eau et la force du courant, avant de s'élancer. L'été, la température de l'eau varie entre 14 et 22 degrés. L'hiver, le nageur ne se jette pas aussi souvent à l'eau, ou alors, vêtu d'une combinaison.

"Quand j'arrive au bar en maillot de bain pour prendre mon capuccino au Culture Beach du musée, poursuit l'Allemand, mes collègues venus en bus ou en voiture ont un immense sourire aux lèvres." Certains se sont tout de même laissés convaincre, et l'ont parfois accompagné pour un petit tour de brasse. Au-delà de sa démarche personnelle, Benjamin David entend réveiller la vocation de l'Isar, longtemps utilisé comme voie de communication entre Rome et Vienne. Reste à savoir si d'autres courageux Munichois seront prêts à l'imiter.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.