: Vidéo "Pièces à conviction" : le prix des médicaments, une addition salée pour la Sécu
Le magazine de France 3 propose, mercredi à partir de 23h10, une enquête sur le scandale des tarifs des médicaments.
Un traitement à 25 euros, l'autre à 895, pour une efficacité comparable. Et pourtant, c'est le plus cher qui est approuvé par les autorités sanitaires. L’enquête du magazine "Pièces à conviction", mercredi 13 novembre sur France 3, à 23h10, se penche sur le scandale du prix des médicaments et révèle qu’en s’attaquant à quelques-uns d'entre eux seulement, l’Etat pourrait économiser jusqu’à un milliard d’euros.
Exemple : la dégénérescence maculaire (DMLA) liée à l’âge touche environ 12 % de la population âgée de plus de 65 ans. En 2012, la Direction générale de la santé a interdit l’utilisation du traitement le moins onéreux, l’Avastin, à 25 euros la dose, contre 895 euros pour le Lucentis, le médicament choisi. Cette décision, prise alors que des études ont montré l’efficacité des deux traitements, entraîne un surcoût de 380 millions d’euros par an pour la Sécurité sociale.
Le scandale des prix élevés concerne les médicaments les plus consommés par les Français et remboursés par la Sécu. La France, où les laboratoires pharmaceutiques se montrent très actifs, demeure parmi les pays dont les tarifs des médicaments sont les plus onéreux. Ainsi, un traitement de fabrication française est vendu 20 euros de moins en Italie. Quant aux génériques, ils sont jusqu'à 20 fois moins chers aux Pays-Bas.
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