Une Journée mondiale pour un ''travail décent''
Les syndicats de plus de 100 pays sont mobilisés aujourd'hui en faveur d’une transformation de l’économie mondiale. Pour Bernard Thibault, le leader de la CGT, cette journée est une "première riposte syndicale" mondiale à la crise financière. Il était l'invité de France Info hier soir.
En France, plusieurs syndicats, dont la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, la FSU, Sud Solidaires et l'UNSA, appellent aujourd’hui les salariés français à se rassembler pour défendre de meilleures conditions de travail. Selon la CGT, une centaine de rassemblements ou manifestations sont prévus. A Paris, un cortège défilera à partir de 15h30 d'Alma-Marceau au Trocadéro, où aura lieu à 17h00 un rassemblement initié par la Confédération syndicale internationale (CSI).
Du côté des enseignants, la CGT Educ'action et le SNES-FSU, principal syndicat du secondaire, ont appelé à la grève. Pour le secrétaire général du SNES, Daniel Robin, il s'agit de profiter de cette journée mondiale pour dénoncer la politique du gouvernement. Dans le primaire, le SNUipp-FSU a également appelé à la grève dans 26 départements. Certaines localités, comme à Toulouse, se sont d’ores et déjà dites "dans l'incapacité de mettre en application la loi du 20 août 2008, qui stipule que les communes doivent assurer la garde des enfants en cas de grève des enseignants". D’autres, comme la ville de l'Ile-Saint-Denis, ne souhaitent tout simplement pas "instaurer cette garderie".
Les perturbations devraient en revanche être limitées dans les transports, très peu d'appels nationaux à la grève ayant été enregistrés. Ainsi, la direction de la SNCF n'attend "pas de perturbations au niveau national" mais "quelques perturbations" locales sur certains réseaux de TER. A la RATP, les perturbations seront "insignifiantes", prévoit la direction. Enfin, dans le transport aérien, la Direction générale de l'aviation civile a jugé seulement "possibles" quelques "perturbations".
Cécile Mimaut, avec agences
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