Une journée avec les salariés de Serta
Ils veulent barrer la route à leur repreneur
Avant le plan social en janvier 2009, Serta employait 250 personnes, à Cavaillon, Lille et la Vaupalière près de Rouen.
Le 4ème site du groupe, à Lyon a fermé ses portes.
Serta Transport accusait un passif de 14 millions d’euros.
Le 27 août, le tribunal de commerce a désigné un repreneur “service rapide des Flandres” .
L’offre de reprise s’accompagne de 94 licenciements, dont 15 pour la plate forme Normande.
Les salariés ne veulent pas du repreneur qui a été choisi.
Willy Marcony, secrétaire du CE, a passé 10 ans dans l’entreprise.
Pour lui, il est évident que ce ne sont pas les emplois qui intéressent ce repreneur mais plutôt l’opération financière.
Depuis trois semaines, Tony vient sur le piquet de grève.
Il réclame une prime de départ de 1500 euros.
Pour faire pression, lui et ses collègues avaient menacé de déverser 8000 litres de produits toxiques dans la Seine.
Depuis, tout a été enlevé, en geste d’apaisement.
Mais il ne veut pas non plus reprendre le travail avec le repreneur désigné par le tribunal.
Pour l’instant la situation est au point mort.
Les salariés resteront mobilisés, au moins jusqu’au prochain CE prévu mardi 8 septembre.
Reportage multimédia réalisé par Mikaël Roparz
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