Un nouveau patron pour les restaurateurs, l'ancienne présidente continue le combat
Cela fait cinq jours maintenant que Christine Pujol campe dans son bureau. Cinq jours qu'elle est recluse au sein de l'UMIH. L'ancienne présidente du puissant syndicat de l'hôtellerie et de la restauration n'accepte toujours d'avoir été évincée de son siège par ses confères en novembre dernier lors d'une assemblée générale extraordinaire.
Depuis mercredi dernier, Christine Pujol vit cloîtrée dans ce bureau d'un quartier chic de Paris, ravitaillée par la fenêtre et dormant sur la moquette. Elle vient de porter plainte pour harcèlement. Elle conteste les "agissements intolérables dont elle a fait l'objet dans son propre bureau".
L'avocat de la nouvelle direction de l'Umih conteste ce matin tout "harcèlement". Pour Me Rémy Barousse,"il n'y a aucun harcèlement" contre Mme Pujol ou sa collaboratrice et rappelle que les deux femmes "s'autoséquestrent" puisqu'elles restent "entièrement libres à tout moment de quitter le siège de l'Umih".
Pendant ce temps, les élections pour désigner un nouveau président à la tête de l'UMIH se sont déroulées normalement. La participation est d'ailleurs élevée : 91% des responsables départementaux ont voté. A une très large majorité, ils ont élu le basque Roland Héguy.
Baptiste Schweitzer, avec agences
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