Cet article date de plus de douze ans.

Sommet social à trois mois de la présidentielle

Patronat et syndicats sont convoqués depuis 9h à l’Élysée, pour le sommet social, rebaptisé "sommet de crise" par le gouvernement. Plusieurs questions, plus ou moins consensuelles, sont au menu, notamment le chômage partiel, la formation des chômeurs et la TVA sociale.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Wojazer Reuters)

Le but initial de ce sommet : trouver les moyens de lutter contre le chômage, à son plus haut niveau depuis 12 ans. Pour cela, Nicolas Sarkozy entend faire baisser le coût du travail. Une première salve de
mesures, les plus consensuelles, pourrait sortir des discussions dès aujourd'hui, sur le chômage partiel ou la formation des chômeurs. Puis, d'autres décisions, plus
lourdes (TVA sociale, modulation du temps de travail, réduction de salaires dans les entreprises en difficulté) pourraient être prises d'ici la fin du mois.

La TVA sociale reste le projet du gouvernement le plus controversé : il s'agirait d'alléger les charges pesant sur les entreprises, et de les compenser par une augmentation de la TVA, une mesure jugée injuste par les syndicats. "Si vous augmentez la TVA de 2 ou 3%, c'est un plan de rigueur ", affirme le numéro un de la CFDT, François Chérèque, qui reste favorable à une hausse de la CSG (Cotisation sociale généralisée) proportionnelle aux salaires.

Dès 9h, les leaders de cinq syndicats représentatifs sont conviés à l'Elysée : Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO), Philippe Louis (CFTC), Bernard Van Craeynest (CFE-CGC), ainsi que ceux de trois organisations patronales : Laurence Parisot (Medef), Jean-François Roubaud (CGPME) et Jean Lardin (UPA). Qualifiant la rencontre d'un "affichage" dans une séquence électorale, Bernard Thibault a appelé à des manifestations pour mettre la rencontre sous "la pression" des salariés.

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