Il y a trois ans, le gouvernement avait promis de mettre en place un "plan vélo". Son utilisation devait d'ailleurs tripler d'ici 2024. Mais, lorsque pédaler devient synonyme d'amour du risque, le développement du cyclisme est freiné. Dans certaines communes, la pratique est clairement périlleuse.
Chaque matin, Aurore Chesnay parcourt les huit kilomètres jusqu'à son lieu de travail dans l'angoisse. Cette banlieusarde qui se rend à Montpellier (Hérault) à vélo redoute l'accident. Sur son trajet, il n'y a aucune piste cyclable, et des milliers de voitures aux heures de pointe. Pour circuler à vélo en toute sécurité, il faut donc une attention de tous les instants.
À Marseille, seulement 3 % de pistes cyclables
On compte 21 % de pistes cyclables à Montpellier, mais seulement 4 % en périphérie de la ville. Un écart considérable qui pose problème. Sécuriser les cyclistes en aménageant les ronds-points et en construisant de nouvelles pistes en dehors de la ville : c'est la promesse faite par les élus montpelliérains. Dans d'autres villes, les pistes manquent encore plus cruellement : à Marseille (Bouches-du-Rhône), on ne compte ainsi que 3 % de pistes cyclables. Le gouvernement a pourtant pour objectif d'atteindre 9 % de déplacements à vélo d'ici deux ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.