Sécurité routière : "une piqûre de rappel" contre le téléphone au volant
Me Gilles Fouriscot, avocat de l'association Victimes et citoyens, milite pour des sanctions plus lourdes contre le téléphone au volant.
Le nombre de victimes d'accidents de la route, en raison de l'utilisation d'un téléphone au volant, augmente chaque année. La campagne de sensibilisation lancée par la Sécurité routière est "une piqûre de rappel" pour Me Gilles Fouriscot, avocat de l'association Victimes et citoyens, invité du Soir 3. "Utiliser le portable au volant, c'est une contravention, c'est sanctionné par une perte de 3 points et c'est une amende de 135 euros. L'objectif du gouvernement, c'est de rappeler que maîtriser sa conduite, ça veut dire abandonner le téléphone, et sauver des vies derrière", insiste l'avocat.
Vers une modification de la loi ?
Si l'usage d'un téléphone est responsable d'un accident, la circonstance aggravante n'est pas retenue. "Actuellement ce n'est pas le cas, regrette Me Gilles Fouriscot. Les seules circonstances aggravantes prévues par le Code pénal, ce sont la consommation d'alcool et de stupéfiants, le grand excès de vitesse, des cas de récidive, mais la téléphonie jamais."
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