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Plus de 1 000 véhicules d'occasions considérés comme dangereux ont été remis en circulation par erreur

En 2015, une mesure similaire avait concerné 4 200 propriétaires de véhicules dangereux, souvent victimes de vendeurs peu scrupuleux. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des voitures sur le parking du Mont-Saint-Michel (Manche), le 23 mars 2017.  (PHOTO12 / GILLES TARGAT / AFP)

Peut-être êtes-vous moins en sécurité que vous ne le pensiez derrière le volant. Vendredi 5 mai, Le Parisien révèle que 924 voitures, 27 motos, 45 camionnettes, 15 triporteurs et 10 voiturettes ont été mis à la vente d'occasion en région parisienne, alors que ces véhicules étaient considérés comme "dangereux." 

Selon le quotidien, les acheteurs de ces épaves roulantes ont reçu une lettre recommandée du délégué interministériel à la Sécurité routière pour les alerter du danger encouru. Emmanuel Barbe y "incite les propriétaires à effectuer en urgence une expertise d'ici le 30 juin."

Pourquoi ces véhicules dangereux étaient-ils en vente ? 

Selon Le Parisien, ces véhicules "ont été remis en circulation 'sur le fondement' d'un rapport d'expertise 'se révélant nul et non avenu'".

"Ce sont des véhicules qui ont été gravement endommagés à la suite d'un accident de la route et qui, dans l'attente de réparations, étaient interdits à la circulation", a précisé au Parisien la sécurité routière. "L'action délétère de cet expert – qui n'est plus en droit d'exercer sa profession aujourd'hui – a eu pour effet de les remettre en circulation sans que les travaux aient été soit effectués correctement, soit vérifiés".

"Pour leur donner une apparence propre, certains de ces véhicules ont pu faire l'objet de réparations superficielles à l'extérieur, mais sans que les pièces mécaniques aient été réparées sous la carrosserie", a expliqué au journal Lionel Namin, secrétaire national de la Confédération française des experts de l'automobile (CFEA).

Que faire si vous êtes concerné ?

Cité par le quotidien, le délégué interministériel à la Sécurité routière a indiqué que 60% des propriétaires de véhicules concernés, dont l'essentiel se trouve en Ile-de-France, "se sont à ce jour fait connaître auprès de la CFEA afin de faire expertiser leur voiture et effectuer, le cas échéant, les réparations nécessaires."

Les 40% restants s'exposent à un placement de leur véhicule en fourrière en cas de contrôle de police : "Je n'aurai malheureusement pas d'autre choix que de lever l'autorisation de circuler dont votre véhicule a bénéficié à l'issue des travaux de réparation", a-t-il prévenu. 

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