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La vente d'éthylotests dans les débits de boisson à emporter sera obligatoire à partir de juillet

Les sites de vente en ligne de boissons alcoolisées devront également s'y conformer.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jusqu'à présent, seuls les établissements de nuit étaient contraints de proposer à la vente des éthylotests. (MAXPPP)

Près de 50 000 exploitants (cavistes, hypermarchés, supermarchés, épiceries, sites de drive…) sont concernés par la mesure. Les débits de boisson à emporter et en ligne seront dans l'obligation de vendre des éthylotests à partir de juillet, conformément à la loi d'orientation des mobilités (LOM) de 2019, a annoncé mercredi 7 avril la Sécurité routière.

Jusqu'à présent, seuls les établissements de nuit étaient contraints de proposer des éthylotests à la vente. "A partir du 1er juillet 2021, les établissements de boissons alcoolisées à emporter devront obligatoirement proposer à la vente des éthylotests à proximité du rayon présentant le plus grand volume de boissons alcooliques" ou "près du lieu d'encaissement", indique la délégation rattachée au ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Quelques exemptions

Sont exemptés, car non soumis à la licence à emporter, les propriétaires-récoltants proposant à la vente des boissons issues de leur propre récolte et les débits de boisson temporaires (foires, salons et kermesses).

Prévu par la loi d'orientation des mobilités promulguée en décembre 2019, l'article a fait l'objet d'un arrêté le 30 mars, publié mercredi au Journal officiel.

L'alcool, deuxième cause de mortalité sur la route 

Un affichage de prévention sur l'importance de l'autodépistage et mentionnant la vente et la localisation des éthylotests dans l'établissement devra être installé. Les contrevenants s'exposent à une amende forfaitaire de 675 euros, pouvant être majorée à 1 875 euros.

Actuellement, la limite autorisée du taux d'alcool dans le sang est de 0,5 g/L. Pour les jeunes conducteurs, le taux légal est de 0,2 g/L. L'alcool, deuxième facteur de mortalité sur la route après la vitesse excessive, est en cause dans près d'un tiers des accidents mortels.

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