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Coyote, Waze, TomTom... La police veut pouvoir se "rendre invisible" sur les applications automobiles

Pour la Ligue de défense des conducteurs, "c'est la mort certaine de ces applications communautaires que le gouvernement vient de signer". Le ministère met en avant le fait de pouvoir ne pas être détecté lors des contrôles sensibles, notamment lors des opérations antiterroristes.

Article rédigé par franceinfo
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Un utilisateur du GPS Tom-Tom. (LEX VAN LIESHOUT / ANP / AFP)

Coyote, Waze, TomTom... Le ministère de l'Intérieur réfléchit à "rendre invisibles les forces de l'ordre" sur ces applications embarquées à bord des voitures "lors de certains contrôles sensibles". Le signalement des policiers "constitue une difficulté supplémentaire pour les forces de l'ordre signalées dans les quelques minutes qui suivent leur mise en place", indique-t-on jeudi 27 avril place Beauvau. 

En effet, ces applications permettent aux conducteurs de signaler aux autres les dangers, embouteillages, voitures arrêtées ainsi que la présence de policiers ou gendarmes. Pour la Ligue de défense des conducteurs, "c'est la mort certaine de ces applications communautaires que le gouvernement vient de signer".

Une pétition lancée contre cette mesure

"Si le signalement des forces de l'ordre peut contribuer à faire baisser la vitesse, il a en revanche un impact très négatif en cas d'alcoolémie, de consommation de drogues, de recherche d'individus, notamment terroristes, criminels ou évadés de prison", poursuit le ministère de l'Intérieur.

Le ministère "a entamé des travaux, associant notamment les principaux fabricants de ces applications, afin de mettre en place un système qui permette de rendre invisibles les forces de l'ordre, à leur demande, lors de certains contrôles sensibles", ajoute-t-il.

La Ligue de défense des conducteurs a lancé une pétition en ligne destinée à la Commission européenne, qui dispose de trois mois pour donner son avis sur le projet de décret. Elle avait recueilli vendredi plus de 100 000 signatures.

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