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Leonarda : la mobilisation des lycéens s'essouffle

Ils n'étaient que quelques centaines à manifester aujourd'hui à Paris pour réclamer l'arrêt des expulsions de jeunes étrangers scolarisés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des lycéens manifestent pour soutenir la collégienne rom Leonarda, le 5 novembre 2013 à Paris. (MAXPPP)

Ils restent mobilisés, mais leurs rangs s'éclaircissent. L'affaire Leonarda a donné lieu à de nouvelles manifestations dans plusieurs villes et à des perturbations dans quelques lycées parisiens, mardi 5 novembre, mais la mobilisation des lycéens et des étudiants pour réclamer l'arrêt des expulsions de jeunes étrangers scolarisés semble s'essouffler.

Alors que les manifestations avaient mobilisé plusieurs milliers de jeunes avant les vacances de la Toussaint, ils n'étaient plus que quelques centaines à avoir quitté la place de la République vers Nation, mardi à la mi-journée. Lucas Ravaud, du mouvement inter-lycéen indépendant, a évoqué la présence de 1 000 à 2 000 personnes. "C'est pas énorme, mais il y a des raisons : répression des proviseurs, bac de sport, inscription au bac…" a-t-il avancé. 

Des rassemblements à Grenoble, Rouen et Nancy

Selon le rectorat de Paris, 18 lycées ont été perturbés dans la matinée. Le syndicat lycéen Fidl a recensé 30 lycées "lourdement perturbés" dans la capitale. Par ailleurs, une cinquantaine de lycéens se sont réunis devant la préfecture de l'Isère, à Grenoble, en scandant : "Nous sommes tous des enfants d'immigrés". De petits rassemblements étaient également organisés devant trois lycées de l'agglomération de Rouen, tout comme à Nancy, où entre 150 et 200 lycéens ont battu le pavé pour "s'opposer à toutes les expulsions des élèves en cours de scolarisation, y compris leurs familles", selon l'UNL.

Mais cette mobilisation est "un tour de chauffe" avant celle prévue jeudi, selon le président de la Fidl, Maximilian Raguet, pour qui la pluie à Paris a pu décourager les jeunes.

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