"Si elle existe, cette désincitationdevrait se traduire par un fléchissement du taux d'emploi des jeunes juste après25 ans, puisque le gain à l'emploi de certains jeunes serait plus faible à partirde cet âge" , tel est le postulat de départ de l'étude de l'Insee. Or, "aucunerupture dans les taux d'emploi à 25 ans n'est repérable pour les jeunes célibatairessans enfant ayant au moins un CAP ou un BEP" , concluent les chercheurs."Une très légèrerupture dans les taux d'emploi est décelable pour les jeunes les moins diplômés(ayant au mieux le brevet des collèges), mais elle n'apparaît significative quepour quelques années seulement (2004 et 2005)" , poursuit l'Insee. "Onpeut considérer qu'entre 2004 et 2009, seuls 2% à 3,4% des jeunes allocationsde RMI de 25 ans, célibataires et sans enfants, auraient été découragés detravailler" , conclut l'Institut.