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RMI et RSA ne découragent pas les jeunes de travailler

Soupçonnés de diminuer l'intérêt financier à travailler, revenu minimum d'insertion et revenu de solidarité active ont fait l'objet d'une étude minutieuse de l'Insee. Conclusion : la mise en place du RMI puis du RSA qui l'a remplacé n'ont eu qu'un très faible effet désincitatif sur l'emploi des jeunes de 25 ans.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

"Si elle existe, cette désincitation
devrait se traduire par un fléchissement du taux d'emploi des jeunes juste après
25 ans, puisque le gain à l'emploi de certains jeunes serait plus faible à partir
de cet âge"
, tel est le postulat de départ de l'étude de l'Insee. Or, "aucune
rupture dans les taux d'emploi à 25 ans n'est repérable pour les jeunes célibataires
sans enfant ayant au moins un CAP ou un BEP"
, concluent les chercheurs.

"Une très légère
rupture dans les taux d'emploi est décelable pour les jeunes les moins diplômés
(ayant au mieux le brevet des collèges), mais elle n'apparaît significative que
pour quelques années seulement (2004 et 2005)"
, poursuit l'Insee. "On
peut considérer qu'entre 2004 et 2009, seuls 2% à 3,4% des jeunes allocations
de RMI de 25 ans, célibataires et sans enfants, auraient été découragés de
travailler"
, conclut l'Institut.

 

 

 

 

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