Restauration : un accord sur les salaires
Cette fois, c'est prêt. Enfin il semble... Trois organisations patronales de la restauration (Synhorcat, la Fagiht et la CPIH) et l'ensemble des syndicats de salariés (CFTC, FO, CGT, CFDT et CFE-CGC) ont fini par trouver un accord sur les salaires dans le secteur. Il faisait partie des efforts réclamés à la profession en contrepartie de la baisse de la TVA, ramenée à 5,5%.
Une surprise, car ce lundi s'annonçait comme une journée de négociation marathon, avec réunions sous l'égide du ministère du Travail. En fait, syndicats et patronat se sont vus ce week-end, mettant au point le texte qu'ils dégainent ce matin, à point nommé, puisqu'une rencontre doit avoir lieu demain à Bercy pour faire le bilan de la baisse des prix, qui devait être une autre contrepartie à la baisse de la TVA.
L'ancienneté minimale pour toucher une “prime TVA” versée aux salariés sera abaissée à quatre mois, contre neuf mois dans le précédent texte, et le plafond de cette prime relevé à 500 euros, contre 400 euros.
Sur la question, centrale pour les syndicats, de la pérennité de cette
prime, il est prévu qu'elle ne pourra être revue à la baisse en cas de maintien de la TVA à 5,5%. En outre, à l'avenir le premier niveau de la grille salariale sera toujours 1% au-dessus du Smic. “Nous sommes d'accord sur les points durs”, a déclaré Denis Raguet
(FO).
FO, CGT et CFTC avaient indiqué la semaine dernière avoir revu à la baisse leurs demandes, en souhaitant “une réouverture très rapide des négociations”.
Une commission mixte paritaire, à laquelle sera soumis le projet d'accord, se réunira mardi en début d'après-midi. Deux des organisations patronales, dont la principale, l'Umih, et le GNC (groupement national des chaînes) ne signeront pas cet accord approuvé en revanche par tous les syndicats de salariés.
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