: Vidéo "13h15". Quand trois instruments de mesure ont cessé de marcher à l'ouverture du tombeau présumé de Jésus
Lors de la mise au jour du tombeau présumé du Christ à Jérusalem, fin octobre 2016, des appareils de mesure ultramodernes ont cessé de fonctionner… "Il y a parfois des phénomènes qu’on ne peut expliquer", explique l’une des scientifiques qui s’est occupée de la restauration du Saint-Sépulcre. Extrait du magazine "13h15 le dimanche".
Le 26 octobre 2016, le tombeau présumé de Jésus a été mis au jour dans la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Quand les ouvriers ont soulevé la plaque sur laquelle les pèlerins s’inclinent, les religieux présents ont constaté que le rocher sacré était là. Pendant soixante heures, les maçons ont consolidé ce qui devait l’être mais, quand les ingénieurs ont voulu sonder la roche, des phénomènes étranges se sont produits.
Au moment où les scientifiques ont glissé leurs appareils de mesure sous la stèle brisée, trois instruments ultramodernes ont cessé de fonctionner. L’ingénieure grecque en charge des travaux n’avait jamais vu ça. "Vous allez voir que dans la pierre sainte, il y a une cavité, explique Antonia Maropoulou aux représentants des cultes. Je dois vous dire que lorsqu’on a essayé de l’explorer, les appareils qui mesurent la résonance électromagnétique sont tombés en panne. Nous sommes touchés, nos appareils sont touchés, ils ne marchent pas. Je ne peux pas vous en dire plus."
"C’est une tombe vivante, la tombe du Christ…"
Antonia Maropoulou est la spécialiste mondiale de la restauration des monuments antiques. Avec ses équipes, elle est intervenue à Louxor, Venise ou Istanbul. Ils ont passé dix mois à Jérusalem pour restaurer le Saint-Sépulcre. "Nous avons mis au jour les différentes couches de l’Histoire et nous avons vu la maçonnerie historique qui englobe la pierre sacrée. On a injecté du mortier après avoir réparé les joints usés de la maçonnerie. Il a fallu ouvrir la sainte tombe pour la protéger du mortier que nous allions injecter", explique la vice-recteur de l’université d’Athènes.
Aujourd’hui, l’instrument est réparé et mesure normalement les différentes épaisseurs de la pierre. Alors, comment expliquer cette panne ? "Il y a parfois des phénomènes qu’on ne peut expliquer, mais c’est une tombe vivante, la tombe du Christ… Je crois que tout le monde peut comprendre qu’il y a des phénomènes naturels qui peuvent perturber les champs électromagnétiques. Il faut simplement admettre que la force avec laquelle on croit, ou on pense, en fait partie", avance-t-elle.
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