Pédophilie dans l'Église : le cardinal Barbarin reconnaît des erreurs, mais pas de fautes
Le cardinal Barbarin comparaît devant la cour d'appel de Lyon (Rhône) jeudi 28 novembre. Le primat des Gaules, condamné en première instance à six mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d'agressions sexuelles, s'était fait discret jusque-là.
Le cardinal Barbarin était resté discret depuis sa condamnation en première instance à six mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d'agressions sexuelles. Jeudi 28 novembre, il comparaîssait devant la cour d'appel de Lyon, dans le Rhône. "C'est un homme plutôt combatif, déterminé", rapporte le journaliste Denis Sébastien en direct depuis Lyon. "Je veux bien reconnaître des erreurs, des torts, mais pas de fautes", a indiqué à la barre Philippe Barbarin.
Des faits prescrits selon lui
Une rencontre de 2014 entre une victime présumée du père Preynat et l'archevêque de Lyon était au cœur des débats du jour. À la question du président : "Pourquoi n'avez-vous pas engagé de procédure pénale ?", Philippe Barbarin répond que les faits étaient prescrits. De leurs côtés, les parties civiles espèrent une condamnation à six mois de prison avec sursis, comme en première instance.
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