Record en vue pour les recettes des radars routiers en 2012
Ils devraient générer entre 675 et 700 millions d'euros.
ECONOMIE - L'Etat peut dire merci aux radars routiers. Leurs recettes devraient atteindre un nouveau record en 2012 et rapporté entre 675 et 700 millions d'euros, estime l'Agence nationale du traitement automatisé des infractions (Antai) citée par Les Echos, vendredi 10 août. Les radars ont d'ores et déjà rapporté "324 millions d'euros entre le 1er janvier et le 30 juin 2012", indique l'Antai.
En 2011, les radars avaient déjà généré un montant élevé de 639 millions d'euros. Pour quelles raisons les recettes ont-elles bondi ? Les Echos avancent plusieurs explications.
1 L'extension du parc de radars
Depuis l'installation du dispositif en 2003, le parc de radars s'est étoffé. Il y aura 2200 radars fixes fin 2012, contre 1 473 en 2008, notent Les Echos. Et ce chiffre ne tient pas compte des 933 radars mobiles, qui lui est resté stable. Ni même des radars feux rouges (qui exposent à une amende de 135 euros) et des radars pédagogiques (1 400 dans un premier temps, 4 000 à terme).
2 L'attitude des automobilistes
Un expert interrogé par le quotidien économique note un "relâchement des automobilistes et une légère augmentation de la vitesse moyenne". De quoi expliquer le gonflement des recettes. Il note ainsi une augmentation de "20% en avis de contravention et excès de vitesse depuis le début de l'année".
3 La facture des étrangers
Enfin, les étrangers doivent désormais mettre la main au portefeuille. Depuis le 1er juillet, les Belges doivent désormais s'acquitter d'amendes en cas d'excès de vitesse, au même titre que les Luxembourgeois et les Suisses.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.