Vidéo Attaque d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure : l'Assemblée nationale rend hommage aux fonctionnaires assassinés avec une minute de silence

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VIDEO. Les députés observent une minute de silence en mémoire des agents pénitentiaires tués lors d'une attaque
VIDEO. Les députés observent une minute de silence en mémoire des agents pénitentiaires tués lors d'une attaque VIDEO. Les députés observent une minute de silence en mémoire des agents pénitentiaires tués lors d'une attaque (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Les députés ont observé une minute de silence avant la séance de questions au gouvernement, mardi après-midi. Deux agents pénitentiaires sont morts dans une attaque de fourgon dans l'Eure et trois autres sont grièvement blessés.

"Les auteurs de cette attaque criminelle ne doivent pas rester impunis." La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a introduit la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, mardi 14 mai, par une minute de silence afin de rendre hommage aux fonctionnaires assassinés dans l'exercice de leurs fonctions, lors de l'attaque d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure

"Les fourgons ont essuyé des tirs à l'arme lourde qui ont coûté la vie à deux agents de l'administration pénitentiaire. L'un d'eux laisse une femme et deux enfants. L'autre, une femme enceinte de 5 mois", a détaillé devant les députés Yaël Braun-Pivet. Trois autres agents grièvement blessés sont actuellement hospitalisés."

"L'Assemblée nationale se tiendra toujours aux côtés de ceux qui servent la République et protègent nos concitoyens." 

Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale

L'attaque s'est déroulée peu après 11 heures au péage d'Incarville, quand le détenu était en cours de transfèrement de la prison d'Evreux au tribunal de Rouen. Le ministre de la Justice a affirmé que c'était la première fois depuis 1992 qu'un agent de la pénitentiaire était tué dans l'exercice de ses fonctions. Le convoi pénitentiaire n'avait pas d'escorte de la police ou de la gendarmerie. Les escortes sont principalement réservées aux détenus particulièrement surveillés (DPS). Or, ce n'était pas le cas pour Mohamed Amra, le détenu désormais en fuite.

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