Surveillants pénitentiaires : cinquième journée de mobilisation à Fresnes
Les surveillants pénitentiaires ont de nouveau bloqué l'entrée de la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Ils demandent plus de moyens et s'inquiètent du manque de sécurité autour des détenus radicalisés.
Pour la cinquième journée consécutive, les surveillants pénitentiaires ont bloqué l'entrée de la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Une mobilisation sous haute surveillance. Au cœur des protestations, le manque de moyens. Aujourd'hui les surveillants estiment ne pas être en sécurité sur leur lieu de travail. "Il y a toute sorte d'agressions et les physiques sont de plus en plus violentes. On agresse pour tuer, donc il faut pouvoir équiper les agents en conséquence", explique Emmanuel Bourdin, Secrétaire Général Force Ouvrière Pénitentiaire.
Inquiétude au sujet des détenus radicalisés
Le malaise est encore plus grand lorsqu'il s'agit de la prise en charge des détenus radicalisés. C'est déjà cette question qui avait enclenché le mouvement après l'agression d'un surveillant à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). "Ces personnes doivent être dans un quartier spécifique, isolé de la détention pour pouvoir les évaluer. Ici la sécurité n'y est pas", confie Erika Esther de Force Ouvrière Pénitentiaire. Ce matin sur toute la France, la mobilisation était moins forte qu'en début de semaine. Désormais, les surveillants comptent aussi se mettre massivement en arrêt maladie, pour protester.
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