Mouvement des surveillants pénitentiaires : "La priorité est de travailler sur la sécurité", selon l'Ufap-Unsa
Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa, a rappelé, vendredi sur franceinfo, que le mouvement des surveillants pénitentaires a été lancé à la suite de l'agression de surveillants par un détenu radicalisé à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais).
"La priorité est de travailler sur la sécurité et sur l'emploi", et non sur la revalorisation du statut des personnels pénitentiaires de catégorie C en catégorie B, comme le souhaitent la CGT et FO, a estimé Jean-François Forget, vendredi 26 janvier sur franceinfo. Le secrétaire général du syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa a rappelé que le mouvement a été lancé après l'agression de surveillants par un détenu radicalisé à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) : "On a lancé un mouvement social qui visait à prendre en considération nos missions en terme de sécurité essentiellement." Cependant, selon Jean-François Forget, "bien évidemment qu'il faut améliorer la rémunération aussi".
Au gouvernement de débloquer la situation
Interrogé sur un possible enlisement du conflit, Jean-François Forget a jugé que c'est au gouvernement de débloquer la situation : "Ils auraient très rapidement pu nous mettre autour de la table avec un certain nombre de propositions concrètes et on aurait peut-être gagné du temps." Par ailleurs, le syndicaliste a confirmé que l'Ufap-Unsa consulte sa base au sujet des propositions faites par le gouvernement. "Cela remonte sereinement et tranquillement. Il est hors de question que l'on subisse quelque pression que ce soit", a déclaré Jean-François Forget. Il prévient aussi que l'Ufap-Unsa "ne signera pas" de texte qui prévoirait un "parterre de sanctions" pour les surveillants de prison. "C'est une convention qui est déjà traitée, on ne signera pas", a-t-il conclu.
La ministre de la Justice Nicole Belloubet a reçu, jeudi, tour à tour, les trois syndicats de surveillants pénitentiaires, afin d'essayer de mettre fin au mouvement de protestation entamé il y a douze jours. L'Ufap-Unsa doit donner sa réponse à la ministre "avant midi", selon Jean-François Forget.
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