Maison centrale d'Arles : un détenu jugé pour avoir agressé trois surveillants pénitentiaires

Il les a attaqués au moment où ils venaient lui apporter son repas.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Illustration d'une porte de celulle de prison. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS via AFP)

Un détenu a agressé mercredi 5 juin trois surveillants pénitentiaires dans sa cellule de la Maison centrale d'Arles (Bouches-du-Rhône), a appris vendredi 7 juin franceinfo auprès du procureur de Tarascon. L'agent le plus sérieusement blessé bénéficie de deux jours d'ITT. Le détenu devait être jugé vendredi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Tarascon, mais il a obtenu un délai pour préparer sa défense, rapporte France Bleu Provence. Il sera finalement jugé le 2 juillet prochain. En attendant, l'homme reste maintenu en détention provisoire à la prison du Pontet, dans le Vaucluse.

Mercredi, alors que quatre surveillants venaient lui donner son repas dans sa cellule, le détenu a d'abord craché au visage des agents "un liquide blanchâtre (vraisemblablement à base de dentifrice)", indique le procureur de Tarascon. Les surveillants sont alors "entrés en colonne dans la cellule, le détenu a chargé et a asséné des coups de stylo à la principale victime". Ce surveillant a une dizaine de traces sur le cou et la nuque, des griffures au visage, des traces sur le dos et sur le nez, indique le magistrat.

Deux jours d'ITT pour l'un des surveillants

Les autres surveillants ont réussi à lui prendre le stylo des mains du détenu qui a essayé de mordre l'agent le plus sérieusement blessé avant de "lui enfoncer le doigt fortement dans l'œil". Les surveillants ont dû faire "usage d'une bombe aérosol de défense" en "direction du détenu". Ce dernier se débattait toujours, avant d'être finalement menotté "avec difficulté". Le procureur indique qu'"au final trois surveillants sont victimes".

Le parquet de Tarascon a retenu contre le détenu "trois faits de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique : un fait avec ITT inférieure ou égale à huit jours et deux faits sans ITT ainsi que des faits d’outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.