La grève illimitée qui a débuté lundi 15 avril dans de nombreux services d'urgences se poursuit mercredi. Les organisateurs espèrent qu'elle fera tache d'huile dans toute la France. Le mouvement pose la question de la saturation des urgences, et de savoir comment faire perdre à certains patients la mauvaise habitude de s'y rendre alors que la situation ne l'impose pas.Une demi-journée par mois de bénévolatDans le Bas-Rhin, pour tenter de mieux réguler le nombre de patients, il y a un numéro, le 116 117. Au bout du fil, un assistant de régulation médicale comme ceux du SAMU, à la différence qu'au lieu d'orienter vers un urgentiste, il renvoie vers un médecin généraliste. Ce dernier est bénévole pour que sur une demi-journée par mois, il évalue la situation et contacte éventuellement le médecin traitant du patient pour organiser une visite plutôt qu'un transfert à l'hôpital.