Plan pauvreté : le gouvernement lance le chantier du "revenu universel d'activité"
Cette vaste réforme sociale prévue pour 2020 envisage de fusionner le "plus grand nombre possible" d'indemnisations afin de gagner en simplicité.
Le gouvernement a lancé, jeudi 14 mars, les "travaux techniques" devant mener à la mise sur pied du futur "revenu universel d'activité" (RUA) promis par Emmanuel Macron pour 2020 dans le cadre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté. La secrétaire d'Etat Christelle Dubos, notamment chargée de la lutte contre la pauvreté, a présidé le premier "comité d'orientation stratégique" du futur RUA, avant le lancement au printemps d'une "grande concertation" qui devra notamment préciser le périmètre de cette allocation, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Vers une loi en 2020
"A minima", le RUA inclura le RSA, les aides au logement et la prime d'activité, mais "tous les scénarios seront posés sur la table" en vue d'y inclure éventuellement des prestations supplémentaires, a détaillé Christelle Dubos sur LCI. Parmi les pistes possibles, le RUA pourrait aussi inclure l'ASS (allocation de solidarité spécifique, versée aux chômeurs en fin de droit), le minimum vieillesse, ou encore l'AAH (allocation aux adultes handicapés), a-t-elle énuméré. "Notre objectif c'est un maximum de simplification : un seul dossier, un seul revenu, simplifions la vie des Français", a-t-elle expliqué.
La concertation, prévue tout au long de l'année 2019, devra déboucher sur une loi en 2020. Elle comprendra un volet "institutionnel", associant notamment les représentants des associations, des collectivités territoriales et des partenaires sociaux, et un volet "citoyen, faisant notamment participer les bénéficiaires des minimas sociaux", a précisé Christelle Dubos.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.