Cet article date de plus de douze ans.

La centrale nucléaire de Chinon reste sous surveillance renforcée

Épinglée pour la deuxième année consécutive par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour ses manquements en matière de radioprotection et de formation des personnels, la centrale atomique de Chinon (Indre-et-Loire) va rester "sous surveillance renforcée".
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Patrice Deschamps Maxppp)

"Le site a arrêté de
plonger. Nous constatons quelques signes de progrès, mais ils ne sont pas à la
hauteur de ce que nous attendions",
juge le gendarme du nucléaire.
L'ASN pointe notamment "un manque de culture" des intervenants
en matière de radioprotection, ainsi que "des fragilités du site dans
ce domaine."

Avec Saint-Alban (Isère), la
centrale atomique de Chinon fait partie des deux unités les moins performantes
du parc nucléaire français. Et elle va rester "sous surveillance renforcée"
durant un an encore, le temps de mener à son terme le plan de rigueur mis en œuvre
par EDF depuis 2010.

Mise en service entre 1982 et 1987,
la centrale de Chinon compte quatre réacteurs à eau pressurisée de 900 MW. Le
réacteur B2 subira l'an prochain une visite décennale afin de décider de la
prolongation éventuelle de son exploitation pour dix années supplémentaires.

Les 27 sites inspectés par l'ASN en
2011 doivent subir une visite approfondie en octobre de cette année.

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