Réveil brutal. Il est 8 heures du matin quand la panique s'empare des habitants d'Hawaï, samedi 13 janvier. Tous se mettent à courir, à la recherche d'un refuge. Et pour cause, les téléphones portables viennent tous d'afficher ce même message laconique : "Menace de missile balistique sur Hawaï. Mettez-vous immédiatement à l'abri. Ceci n'est pas un exercice." "Je suis sorti avec ma petite fille de seulement 6 ans, j'ai dû lui expliquer ce qui se passait, elle était totalement effrayée", témoigne un habitant, profondément choqué. Une alerte crédible en plein climat de tension entre États-Unis et Corée du Nord. Hawaï est le plus proche état américain de Pyongyang.Un employé a appuyé sur le mauvais boutonMais quelques minutes plus tard, les messages de démenti crépitent sur les portables, les panneaux d'affichage et les haut-parleurs : "fausse alerte, il n'y a jamais eu de menace de missile". C'est un employé de la sécurité qui a appuyé par erreur sur le mauvais bouton.Le gouverneur d'Hawaï présente alors ses excuses : "Je suis très en colère, et désolé de ce qui s'est passé", a déclaré David Ige. "Nous faisons tout, dès maintenant, pour que ça n'arrive plus jamais". Désormais, il y aura deux personnes pour activer le bouton d'alerte.