Fessenheim : une fermeture qui fâche
Depuis la formation du nouveau gouvernement, le dossier de l'écologie se retrouve au cœur de l'actualité. Jeudi 18 mai, Nicolas Hulot, a confirmé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.
L'avenir de Fessenheim (Haut-Rhin) est de nouveau en suspens. Les propos de Nicolas Hulot, tout nouveau ministre de l'Écologie, ont confirmé la crainte du maire de voir la centrale fermer. "On s'est dit qu'il n'y avait plus d'espoir sur le fait de pouvoir sauver Fessenhaim, mais c'était déjà le cas avec l'élection d'Emmanuel Macron. On est juste dans la continuité de ce qu'il a dit", explique Claude Brender, maire de Fessenheim. Du côté des 2 000 habitants dont beaucoup travaillent à la centrale, les avis sont partagés. "Il y a du monde qui travaille à la centrale, donc il faut reclasser ces gens. C'est quand même la plus vieille centrale de France donc d'un autre côté on se pose quand même des questions", livre un habitant.
"On a un besoin de stabilité"
La centrale est le principal employeur de ce bassin d'emplois. "Je pense que Monsieur Hulot est quelqu'un de pragmatique, il sait regarder les choses et comme l'a dit le président d'EDF, aujourd'hui le nucléaire est un incontournable dans la production d'électricité, parce qu'on a besoin d'une stabilité", indique Jean-Luc Cardoso, délégué CGT. La commune de Fessenheim et des syndicats ont déposé un recours devant le Conseil d'État pour faire annuler le décret de fermeture.
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