"Ce matin, le feu n'est pas encore éteint, il reste des points chauds et ici, au centre de secours, les allées-et-venues des pompiers sont incessantes", détaille Claire Verove, en direct du poste de commandements des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), lundi 1er août. Le feu est fixé depuis dimanche au soir, mais il peut repartir à tout moment. Un hélicoptère bombardier d'eau aide les pompiers Les pompiers ont travaillé toute la nuit. "Ils ont arrosé en quantité la pinède brûlée pour éviter tout nouveau départ de feu, malgré des conditions risquées, car la végétation est extrêmement sèche", poursuit la journaliste. La progression des pompiers est lente. Les habitations n'étant plus en danger, ils doivent sécuriser chaque mètre carré. "Ils sont aidés depuis ce matin par un hélicoptère bombardier d'eau, ainsi que par des drones d'observation. Ils sont équipés de caméras thermiques pour repérer ces points chauds à étouffer", conclut Claire Verove.