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Midi-Pyrénées : une catastrophe ferroviaire évitée de peu ?

Des cheminots, qui travaillaient sur une installation électrique près de la gare de Carbonne, en Haute-Garonne, ont découvert par hasard un rail cassé. Selon la CGT, il manquait un "tronçon d'environ un mètre" de rail, disent-ils. Une quarantaine de trains empruntent la ligne quotidiennement.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Catherine Grain Radio France)

Les cheminots CGT de Midi-Pyrénées en sont persuadés : une catastrophe ferroviaire a été évitée de peu - celle de Brétigny est encore dans tous les esprits...

Qu'est-ce qui leur permet d'affirmer cela ? La découverte fortuite, mardi dernier, d'un rail cassé. Ce sont des cheminots qui travaillaient sur une installation électrique près de la gare de Carbonne, en Haute-Garonne, qui sont tombés desssus par hasard.

Il manquait un "tronçon d'environ un mètre" , raconte Frédéric Konefal, élu CGT au comité d'entreprise. "Des rails cassés, ce n'est pas exceptionnel en soi, ça arrive régulièrement. Mais là, on a une lacune d'un mètre et on a frôlé la catastrophe."

40 trains par jour

Car chaque jour ce sont une quarantaine de trains, TER, Intercités, TGV et trains de fret qui empruntent cette ligne (Toulouse-Tarbes-Lourdes-Bayonne). Une ligne qui relève du réseau national, et non régional - et qui est donc de la responsabilité de Réseau ferré de France (RFF). 

Réseau ferré de France reconnaît un incident "sérieux ", sur une ligne assez "vétuste ", mais qui doit faire l'objet d'un vaste programme de modernisation. "Dire qu'on a freine la catastrophe est exagéré" , dit le directeur régional, Christian Dubost.

Il y a bien un projet de rénovation de la ligne, mais il est prévu en 2017. La CGT demande l'avancement des travaux - et que, d'ici là, la vitesse soit limitée.

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