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Manifestation propalestinienne : les services d'ordre sur le pont

La Manifestation de soutien aux palestiniens prévue ce mercredi soir à Paris partira de Denfert-Rochereau à 18h30 pour rejoindre les Invalides. Manifestation autorisée par la préfecture. Plus de 1.000 policiers et gendarmes devraient encadrer le cortège. La police qui s’appuie également sur les services d’ordre des organisateurs.
Article rédigé par Stéphane Pair
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Après les heurts qui ont éclaté le 19 juillet à Paris (photo) et à Sarcelles, les organisateurs de la manifestation de ce soir ont musclé les services d'ordre.  © Xavier de Torres/Maxppp)

Depuis trois jours, après l'autorisation sous surveillance de la manifestation propalestinienne de Paris, les organisateurs, CGT, Parti Communiste, Ligue des droits de l’homme, pour ne citer qu’eux renforcent les services d’ordre, les "SO" dans le jargon. Il a fallu rappeler d’urgence les vacanciers, coordonner les services entre eux, dimensionner aussi le dispositif : entre 300 et 400 personnes selon un dernier pointage.

Officiellement, chaque organisation aura son service d’ordre et tous devraient porter des brassards de la même couleur. Une couleur qui doit rester secrète jusqu’au début de la manifestation et cela pour éviter les infiltrations.

les organisateurs sont confiants dans leurs services d'ordre. Didier Fagard, secrétaire général de l'association France Palestine Solidarité.

Les services d’ordre seront particulièrement attentifs aux intrusions d’éléments extérieurs. Ils se préparent aussi à répondre physiquement comme l’explique ce syndicaliste :

"Chaque organisation prévoit quand il y des risques d'affrontements, du matériel de défense. Par exemple une gazeuse si jamais il y a des fous furieux qui veulent taper des vitrines comme ça peut arriver. A ce moment-là, le service d'ordre interviendra. "

La plupart des membres des services d’ordre présents ce soir sont sensés être formés,  physiquement et psychologiquement, pour réagir lors des phases critiques d’une manifestation : le départ, la dispersion mais aussi la présence d’éventuels casseurs dans le cortège. Après Barbès et Sarcelles, "nous serons fermes ", promet-on du côté des organisateurs. La manifestation est un test. Pour eux, elle doit être un succès.

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