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Suspendues, les discussions entre les syndicats policiers et le ministre de l'Intérieur reprendront mercredi

Le mot d'ordre "fermons les commissariats" est maintenu pour la journée du mercredi 19 décembre, ont précisé les organisation syndicales.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à l'Assemblée nationale, à Paris, le 18 décembre 2018. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Les discussions entre le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et les syndicats policiers Alliance, Unité-SGP-FO et Unsa ont été suspendues, mardi 18 décembre dans la soirée. Elles doivent reprendre mercredi. "Il n'y a pas de rupture. Il y a poursuite des discussions avec interruption car le ministre doit demander des arbitrages sur nos propositions", a déclaré Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance, à l'issue de trois heures de réunion place Beauvau avec Christophe Castaner, le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez et les deux autres organisations. 

Les syndicats réclament de meilleures conditions de vie et de travail dans le sillage de la mobilisation des "gilets jaunes""Il n'y a rien de concret pour l'instant. il y a un ministre qui a été à l'écoute ce soir et qui s'est engagé à obtenir des arbitrages dans la nuit", a estimé Yves Lefebvre, secrétaire général d'Unité. Le mot d'orde "fermons les commissariats", lancé par Alliance et soutenu par Unité, est donc maintenu pour la journée du mercredi 19 décembre, a précisé Jean-Claude Delage. Les membres des forces de l'ordre sont appelés à "maintenir la pression", en ne sortant que pour répondre aux urgences. L'Unsa-Police maintient également son mouvement "service minimum - 100% prévention", entamé dès mardi.

Confronté à sa première crise interne dans ce ministère, Christophe Castaner avait affirmé plus tôt dans la journée vouloir ouvrir le chantier des heures supplémentaires dans la police, qui représentent une dette d'environ 275 millions d'euros. Le gouvernement prévoit également, par le biais d'un amendement au projet de budget 2019, une prime exceptionnelle de 300 euros pour les 111 000 policiers et gendarmes mobilisés pendant la crise des "gilets jaunes". Le principe de cette prime avait été annoncée par le chef de l'Etat, le 3 décembre.

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