Police : le malaise des policiers nationaux
Depuix dix jours la grogne des policiers monte. Ces derniers mois de plus en plus de policiers nationaux veulent devenir des policiers municipaux. Le métier est jugé plus enviable.
La police nationale, il y a passé 12 ans. Désormais Jérome Turchi dirige une police municipale en région parisienne à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). S'il est parti, c'est parce qu'il avait le sentiment de ne plus accomplir sa mission. Pour lui, pas de garde de bâtiment ou de surveillance de détenus, il peut passer plus de temps au contact de la population. Les habitants de la ville aussi apprécient cette proximité.
Moyens supplémentaires
Plus de temps, mais aussi plus de moyens, le policer municipal y trouve son compte. "Y'a pas de mal à avoir des nouveaux véhicules même si c'est des investissements lourds, des gilets pare-balles neufs et pas des gilets qui ont quinze ans, ça va des ramettes de papier aux stylos-bille". Autre avantage : ses heures supplémentaires sont désormais rémunérées, il touche 15% de plus que s'il était resté dans la police nationale.
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