Manifestations policières, la réponse du gouvernement
La colère des policiers ne retombe pas malgré la lettre d'apaisement adressée par le ministre de l'Intérieur, vendredi 21 octobre.
Ils continuent d'exprimer leur colère, au grand jour cette fois-ci. Des centaines de policiers se sont rassemblés spontanément à la mi-journée à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Lille (Nord) ou encore Grenoble (Isère). Jeudi soir, quelque 800 policiers ont enfreint leur devoir de réserve à Lyon (Rhône). La veille, huit de leurs collègues avaient été visés par des cocktails Molotov. La délinquance, ils la jugent de plus en plus violente.
Appel au rassemblement à Évry
Tous se disent policiers de base et affichent aujourd'hui leur défiance vis-à-vis de leurs supérieurs et des syndicats. À Paris, des centaines de policiers ont tenté de se rendre au ministère de l'Intérieur. Certains demandent la démission de Jean-Marc Falcone qui a encore ce matin affiché une certaine fermeté : "Je considère qu'il y a d'autres modes d'expression que celle qui ressort quasiment tous les soirs depuis quelques jours". Les policiers appellent à un nouveau rassemblement samedi soir à Évry (Essonne).
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