La grogne des policiers se dirige contre les syndicats
Hier soir encore, mardi 1er novembre, quelques centaines de policiers se sont rassemblés à Paris. Cette fois, ils ont manifesté leur défiance envers le gouvernement, mais aussi envers leurs syndicats.
Ils forment un cercle et font résonner pour le 22e soir la Marseillaise au coeur de Nice (Alpes-Maritimes). Ces policiers restent anonymes. Ils affirment que c'est par nécessité qu'ils sortent de leur devoir de réserve. À leurs yeux, leurs syndicats ne portent plus leur voix. "Les syndicats ne sont plus représentatifs, ça fait trop d'années qu'ils nous baladent et qu'on obtient pas ce qu'on veut", s'insurge un policier.
Des cartes syndicales symboliques brûlées
Devant la pyramide du Louvre à Paris, ils sont plusieurs centaines à signifier la même rupture. Ces policiers veulent créer leur propre association et mettent le feu à des cartes syndicales symboliques. Pour eux, hiérarchie et syndicats fonctionnent main dans la main et les policiers ne sont plus entendus. Dans la foule, des citoyens sont venus rejoindre les policiers.
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