Colère des policiers : une trentaine de manifestants marseillais convoqués
Le préfet de police de Marseille affirme ne pas "comprendre" la poursuite des manifestations de policiers, après les annonces faites par le ministre de l'Intérieur.
C'est un rappel à l'ordre. Une trentaine de policiers ayant manifesté au cours des dernières vingt-quatre heures à Marseille ont été convoqués, vendredi 28 octobre, à la préfecture de police et à la direction départementale de la sécurité publique pour un "ferme rappel à la règle".
Mercredi, le gouvernement a annoncé le déblocage d'une enveloppe de 250 millions d'euros et des mesures répondant à la plupart des revendications des policiers, en espérant calmer le mouvement. Depuis, quelques rassemblements, sans banderoles ni chefs de file, ont eu lieu, mais non comparables à ceux des jours précédents.
Des manifestations "illégales"
"Il y a 48 heures le ministre de l'Intérieur a fait des annonces, il s'agit de mesures fortes qui répondent en grande partie aux attentes, et avec un calendrier de mise en place assez serré, on ne comprend donc pas pourquoi les manifestations se poursuivent", a déclaré le préfet de police de Marseille Laurent Nunez, évoquant un rassemblement vendredi midi et dans la nuit de jeudi à vendredi.
"La DDSP a convoqué les fonctionnaires qui ont manifesté hier (jeudi) nuit, et j'ai reçu les manifestants de ce midi (vendredi). Il n'y aura pas de sanction ni de mise à pied, mais il s'agit de fermement rappeler les règles", a ajouté le préfet, affirmant que les concertations avec les syndicats de police avaient commencé dès lundi et qu'il recevrait les non-syndiqués le 2 novembre.
Le préfet a souligné le caractère "illégal" des manifestations qui ont eu lieu dans toute la France depuis le 17 octobre, "avec l'utilisation des voitures de police, des brassards, parfois pendant les heures de service".
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