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Manifestation contre les violences policières : 38 interpellations

De Nantes à Toulouse, une vingtaine de manifestations ont eu lieu ce samedi en France pour dénoncer "les violences policières et judiciaires", quatre semaines après la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse, tué fin octobre dans le Tarn par une grenade offensive. 14 personnes ont été interpellées à Nantes et 16 à Toulouse et 38 dans toute la France.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Le 1 novembre, une manifestation "contre les violences policères" avait dégénéré à Nantes © Maxppp)

C’était un nouveau samedi de manifestations contre les violences policières après la mort de Rémi Fraisse sur le site du chantier du barrage de Sivens, dans le Tarn, il y a presque un mois. Mobilisation de plus d'un millier de personnes à Nantes notamment cette après-midi, émaillée d'incidents en fin de cortège. Selon les organisateurs, la manifestation s’est déroulée dans le calme et sans violences. Mais impossible, toujours selon eux, de gérer les éléments qui veulent définitivement en découdre avec les forces de l’ordre, expliquait sur place l’envoyé spécial de France Info Aurélien Colly. 

Ils étaient donc encore une centaine à 16h30 restés sur la place Talensac, à proximité du centre ville, encadrés de très près par des dizaines de CRS casqués avec leurs boucliers au bras. Un face à face tendu qui a donné lieu à quelques incidents et à 14 interpellations. Ce n'est que vers 19h00 que les derniers contestataires ont levé un sit-in organisé devant préfecture de Loire-Atlantique. A Toulouse, 16 personnes ont été interpellées.

Selon le ministère de l'Intérieur, qui impute ces incidents à des "groupes isolés ", deux policiers ont été légèrement blessés à Toulouse et un à Nantes. "Quelques débordements " ont aussi été "contenus " à Bordeaux et Lille, a ajouté le ministre, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué, qui fait état de 38 interpellations au total. 

Comme à Nantes, plus d’un millier de personnes sont également descendues dans la rue à Toulouse, où d'importants dispositifs policiers avaient aussi été déployés. Après un face à face tendu, les manifestants ont fini par quitter la place Esquirol pour se diriger ensuite vers le Pont Neuf, d'où ils ont également été repoussés.

Des tensions en fin de manifestation. A Toulouse, la correspondance de Corinne Cutilla pour France info

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