Les sinistrés du Nord à l'heure de l'indemnisation
400 lits de camps ont été livrés par l'armée pour eux. Mais les sinistrés d'Hautmont, Maubeuge, Neuf-Mesnil et Boussières-sur-Sambre ont préféré se réfugier chez leurs proches, ou bien rester chez eux pour protéger ce qui leur reste après le passage de la tornade qui a détruit ou endommagé plus de 500 habitations.
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui a visité la zone hier a certes accordé une aide d'urgence de 300.000 euros pour les sinistrés. La somme a été virée dès ce matin sur un compte bancaire de la préfecture du Nord. Mais cette somme pourrait être la seule aide de l'Etat qu'ils percevront pour réparer les dégâts. Pour le reste, la ministre estime que les assurances feront l'affaire.
“Le jeu des assurances va se faire”, a assuré la ministre. Les sinistrés devront se retourner vers leurs assurances habitations.
Mais sur place, les habitants sont dans le flou. Une cellule de crise a été mise en place à la mairie pour les aider.
Toutefois, certains biens, notamment publics, ne sont pas assurés. La ministre a promis d'essayer “de voir avec les parlementaires, en
particulier, à débloquer une partie de la réserve parlementaire”.
_ Le premier ministre, de son côté, a demandé la convocation d'une réunion à Matignon dès que les premiers rapports d'estimation des dégâts seront tombés “en tout état de cause avant fin août, avec les ministres intéressés, les compagnies d'assurances et les membres de la commission
interministérielle de reconnaissance des catastrophes naturelles”, explique un communiqué de Matignon.
Grégoire Lecalot, avec agences
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